Description Lopéramide Diarrhée aiguë passagère Viatris 12 lyophilisats oraux
Traitement symptomatique des diarrhées aiguës et chroniques.
Le traitement ne dispense pas de mesures diététiques et d'une réhydratation si elle est nécessaire.
L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de la diarrhée, de l'âge et des particularités du patient (maladies associées, ...).
Posologie et mode d'administration Lopéramide Diarrhée aiguë passagère Viatris
Posologie
Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 8 ans.
Diarrhée aiguë :
La posologie initiale est de 2 gélules chez l'adulte et d'une gélule chez l'enfant.
Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser
8 gélules par 24 heures chez l’adulte, et 6 gélules par 24 heures chez l’enfant.
Diarrhée chronique :
1 à 3 gélules par jour chez l’adulte.
1 à 2 gélules par jour chez l’enfant.
Mode d’administration : Voie orale.
Les gélules doivent être prises avec un verre d’eau.
Contre-indications Lopéramide Diarrhée aiguë passagère Viatris
• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
• Enfant de moins de 8 ans.
• Le chlorhydrate de lopéramide ne doit pas être utilisé en traitement de 1ère intention en cas de :
- dysenterie aigüe caractérisée par la présence de sang dans les selles et par une
fièvre importante,
- poussées aiguës de rectocolite hémorragique,
- entérocolite bactérienne due à une bactérie invasive telle que Salmonella, Shigella ou
Campylobacter,
- colite pseudomembraneuse associée à l’utilisation d’antibiotiques à large spectre.
• Le chlorhydrate de lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu’une inhibition du péristaltisme doit être évitée en raison du risque de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon et colectasie. Le traitement doit être interrompu rapidement en cas d’apparition d’une constipation, d’une distension abdominale ou d’un iléus.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le traitement de la diarrhée par le chlorhydrate de lopéramide est uniquement symptomatique.
Chaque fois que l’étiologie de la diarrhée peut être déterminée, un traitement spécifique doit être instauré dans la mesure du possible.
Une déshydratation et une perte électrolytique peuvent survenir chez les patients souffrant de diarrhée et principalement chez les enfants. Dans ce cas, l'administration de liquides adaptés et d’électrolytes est une mesure essentielle.
Le patient devra être informé de la nécessité de :
• se réhydrater par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquides dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l’adulte est de 2 litres),
• s’alimenter le temps de la diarrhée,
o en évitant certains apports et particulièrement le lait, les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés ainsi que les aliments ou boissons glacées,
o en privilégiant les viandes grillées, le riz.
En cas de diarrhée aigüe, si la diarrhée persiste après 2 jours de traitement, il faudra conseiller au patient d’arrêter la prise de ce médicament et de consulter un médecin.
La conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d’une réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
Les patients infectés par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et traités pour une diarrhée par chlorhydrate de lopéramide doivent arrêter le traitement dès les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de constipation opiniâtre ont été rapportés avec un risque accru de colectasie chez les patients infectés par le VIH ayant une colite infectieuse bactérienne et virale et traités par le chlorhydrate de lopéramide.
Bien qu’il n’existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le chlorhydrate de lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l’effet de premier passage. Les patients présentant des troubles hépatiques doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes de toxicité au niveau du système nerveux central.
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