Description:
Substances actives : Nicotine, Nicotine catiorésine carboxylate, Nicotine résinate
Excipients communs : Aspartam, Bicarbonate de sodium, Gomme arabique, Hypromellose, Isomalt, Maltodextrine, Potassium acésulfame, Propylèneglycol, Sodium carbonate anhydre
Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Acides gras mono et diglycérides, Arôme artificiel masquant, Arôme naturel, Cinéole, Cire de carnauba, Éthylcellulose, Glucose, Lévomenthol, Menthe arôme, Menthe-eucalyptus arôme, Menthe peppermint arôme, Menthe poivrée, Menthe poivrée arôme, Menthe poivrée arôme naturel, Monoglycérides et diglycérides, Pulégone, Réglisse déglycyrrhizinisé, Soja huile partiellement hydrogénée
Contre-indications du médicament NICOPASS
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
Attention
Dans l'optique d'une désintoxication définitive, l'arrêt du tabac est une condition nécessaire au succès du traitement.
Des précautions sont nécessaires en cas d'ulcère de l'estomac ou du duodénum, d'insuffisance rénale ou hépatique. Dans ces situations, une consultation médicale préalable est indispensable avant d'utiliser ce médicament ; un arrêt du tabac sans traitement de substitution peut être nécessaire.
N'utilisez pas d'autres médicaments contenant de la nicotine, notamment les dispositifs transdermiques sans avis médical.
La nicotine est une substance toxique. Ne laissez pas les pastilles à la portée des enfants.
Interactions du médicament NICOPASS avec d'autres substances
Les produits contenus dans la fumée du tabac peuvent accélérer la vitesse d'élimination de certains médicaments, la théophylline notamment. Lors de l'arrêt du tabagisme, ces médicaments peuvent voir leur effet renforcé et des signes de surdosage peuvent apparaître. Contactez votre médecin au moindre doute.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard de croissance du fœtus. L'arrêt du tabac est donc toujours souhaitable. Chez les femmes fortement dépendantes à la nicotine, l'usage de ce médicament peut être une aide, mais les effets de la nicotine seule sur le fœtus sont mal connus. Ce médicament a l'avantage de ne pas exposer le fœtus aux autres toxiques présents dans la fumée du tabac. En résumé : si l'idéal est de ne pas fumer et de ne pas exposer le fœtus à des apports de nicotine, l'usage de ce médicament est un moindre mal par rapport au tabac.
Allaitement :
La nicotine passe dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
Si l'allaitement est néanmoins choisi, prendre de préférence le médicament après la têtée.
Mode d'emploi et posologie du médicament NICOPASS
Sucer très lentement la pastille afin de permettre l'absorption lente et régulière de la nicotine par les vaisseaux sanguins de la langue. La pastille se dissout pendant environ 30 minutes et doit être régulièrement déplacée d'un côté à l'autre de la bouche pendant ce temps. Il est important de ne pas boire ou manger tant que la pastille est dans la bouche.
Le choix du dosage est fonction de la dépendance initiale à la nicotine. Les pastilles à sucer à 2,5 mg sont adaptées aux fumeurs fortement ou très fortement dépendants.
En pratique, il est utile de connaître les signes de sous ou surdosage pour adapter la posologie après quelques jours de traitement :
- le surdosage aboutit à l'état du fumeur qui a trop fumé et se traduit principalement par un état nauséeux et des maux de tête. Des troubles de la vue ou de l'audition, un tremblement, des vertiges sont également possibles ;
- un sous-dosage provoque des symptômes de manque : irritabilité, nervosité, crampes d'estomac (sorte de faim douloureuse), difficulté de concentration.
Posologie usuelle :
- Adulte :
- Arrêt complet du tabac : dans cet objectif, le traitement de la dépendance à la nicotine suit habituellement 2 phases : pendant 3 mois, sucer une pastille chaque fois que l'envie de fumer se fait sentir, soit en général 8 à 12 fois par jour, sans dépasser 30 pastilles à 1,5 mg ou 15 pastilles à 2,5 mg par jour. Cette période de 3 mois peut varier d'une personne à l'autre et sa fin correspond à une forte diminution ou une disparition de l'envie de fumer. La deuxième phase, qui dure 6 à 8 semaines, correspond à une diminution progressive du nombre de pastilles par jour, jusqu'à l'arrêt. Le traitement ne doit pas dépasser 6 mois au total.
Les pastilles à 1,5 mg peuvent être utilisées seules ou en association avec les dispositifs transdermiques. Dans ce cas, conformez-vous aux recommandations de votre médecin.
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- Arrêt temporaire du tabac : sucer une pastille chaque fois que l'envie de fumer se fait sentir, soit en moyenne 8 à 12 fois par jour, sans dépasser 30 pastilles à 1,5 mg ou 15 pastilles à 2,5 mg par jour.
- Réduction de la consommation du tabac : sucer une pastille dès que l'envie de fumer se fait sentir afin de réduire au maximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possible sans fumer. Le nombre de pastilles à utiliser par jour est variable mais ne doit pas être supérieur à 30 pastilles à 1,5 mg ou 15 pastilles à 2,5 mg. Si une forte diminution de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenue après quelques semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un médecin. L'objectif de la réduction du nombre de cigarette est de parvenir à terme à un arrêt complet du tabac, qui devra être tenté le plus tôt possible, nécessairement dans les 6 premiers mois de traitement. Il n'est pas recommandé de poursuivre le traitement plus de 9 mois.
Conseils
Les boîtes de 12 et 36 comprimés peuvent être en accès direct dans certaines pharmacies et être utilisées sans consultation médicale. Néanmoins, n'hésitez pas à faire valider votre choix par votre pharmacien. Ses conseils sont précieux. Il pourra vous aider à déterminer le meilleur moment pour arrêter de fumer et vous expliquera les causes d'échec
La nicotine prise par voie orale en remplacement de la cigarette présente la même nocivité cardiovasculaire que celle qui est contenue dans le tabac. Seul le risque de cancer du poumon disparaît. Lorsque l'arrêt du tabac est motivé par des raisons médicales urgentes : infarctus récent, artérite, gastrite ou ulcère, il est préférable d'arrêter l'absorption de nicotine sous toutes ses formes.
Comme toutes les méthodes antitabac utilisées pour aider les fumeurs, ce médicament ne peut être efficace que lorsque la volonté d'arrêter de fumer est personnelle et s'accompagne d'une forte motivation. C'est cette motivation qui permettra de lutter contre l'envie de fumer, sans être forcé de faire en permanence appel à la volonté qui s'émousse avec le temps. Un arrêt du tabac durable chez le fumeur suppose que celui-ci considère le tabac comme un poison, une dépendance inacceptable. Il doit se faire à l'idée qu'il ne fumera plus jamais, dès le début du sevrage. Chaque jour sans tabac doit être vécu comme une libération, et non comme un calvaire. Le fumeur qui est dans cet état d'esprit est un bon candidat au sevrage définitif.
L'arrêt du tabac, qui est une véritable drogue, induit de nombreux problèmes : une prise de poids est fréquente, des troubles de la concentration peuvent durer plusieurs semaines. Un état dépressif léger est possible. La prise de poids doit être combattue par un régime, et si possible par un programme sportif qui a l'avantage de réconcilier le fumeur avec son corps.
N'hésitez pas à consulter votre médecin en cas de difficulté ; ses conseils et son expérience seront précieux pour lutter contre les rechutes.
Effets indésirables possibles du médicament NICOPASS
Irritation de la bouche ou de la gorge.
Nausées, vomissements, troubles de la digestion, hoquet, maux de tête, sensations vertigineuses, éruption cutanée, palpitations.
Rarement : insomnie, aphte, troubles du rythme cardiaque, réaction allergique.